PAYEN Edouard

1919 : Né le 28 avril à Lyon

1948 : Ordonné prêtre le 29 juin

1948 : Vicaire coopérateur à Serrières et Bussières

1955 : Vicaire économe d’Igé et de Verzé

1960 : Vicaire économe d’Hurigny et Chevagny

1962 : Vicaire économe de Laizé et de Saint-Maurice-de-Satonnay

1970 : Chargé de la pastorale des jeunes et des enfants inadaptés et de l’aumônerie du Prado

1990 : Prêtre auxiliaire au secteur de Montceau-Centre

1996 : Décède le 13 mars à Ecully

Né à Lyon dans une famille d’industriels, Edouard Payen est ordonné prêtre en 1947. Membre du Prado, il aura vécu tout son ministère au service du diocèse d’Autun.
Plusieurs étapes importantes disent le sens de ce qu’il a vécu :

En 1948, il arrive à Pierreclos où il est marqué par la forte personnalité du Père Ughetto qui a la hantise de « ceux qui sont loin », va les rencontrer où ils se rassemblent, sait leur dire avec des mots simples sa foi et prêche des missions dans le Mâconnais, lesquelles portent un fruit certain.

De 1955 à 1971, il est à Igé, cherchant à vivre, en paroisse, le même souci de la Mission. D’autres se rappellent le car qu’il avait acheté pour assurer le transport de jeunes et de moins jeunes, d’équipes de sport, etc…..

En 1971, il s’installe au Prado de Salornay (à Hurigny). Il est nommé aumônier des maisons du Prado qui accueillent des jeunes en grande difficulté sociale. Parallèlement il est responsable diocésain de SCEJI (Enfance et Jeunesse Inadaptée) où, au sein d’une équipe, il se met au service de bien des maisons dispersées dans le diocèse. C’est une période itinérante de sa vie qui durera 19 ans : un jour ici, un autre là, plusieurs pieds à terre.

En 1990, il devient prêtre auxiliaire à Montceau-les-Mines. Sa découverte de la Mission à la mode de P. Ughetto et celle de ces « petits » que sont les handicapés ne faciliteront pas l’insertion dans le Bassin Minier où l’on est attentif à d’autres formes de pauvreté.

Sa maladie l’aura conduit au repos dans sa famille avec laquelle il aura vécu paisiblement, et même sereinement, ce passage vers le Père, qu’il préparait, qu’il pressentait, sans penser qu’il serait aussi proche.

A aucun moment de sa vie, il n’aura « profité » de son patrimoine familial, sinon pour aider d’autres en besoin d’argent, momentané ou prolongé. Il a voulu spécifier dans son testament que, pour lui, cet argent était comme rendu….

« Notre vocation à nous est la pauvreté et le service des pauvres » (A. Chevrier)
Avec ses richesses et ses limites, notre frère a voulu y répondre.

Eglise d’Autun – Marcel Collaudin

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