MONTMAYEUR Gérard

1944 : Né le 31 janvier à Moûtiers (Savoie)
Etudes musicales au Conservatoire de Dijon puis au Conservatoire national supérieur de Musique de Paris

1967-1971 : Membre du Quatuor Bernède

1972-1980 : Membre de l’Orchestre Philharmonique de Radio-France

Parallèlement : de nombreux autres concerts en France et à l’étranger

1980-2005 : Professeur de violon au Conservatoire de Mâcon

1966 : Rencontre à l’aumônerie du Conservatoire de Paris avec Marie-Jo étudiante à la Schola Cantorum qui deviendra son épouse

1967 : Le 25 décembre, naissance de François

La famille s’agrandira avec l’arrivée de Jean-Luc (Bombay), Michaël et Miryam (Pondichery).
Elisabeth et Joseph (Pondichéry) et Phone (Laos) qui passeront quelques années avec la famille

1987 : C’est pour un service auprès des artistes spécialement les musiciens que j’ai été ordonné diacre en l’église Notre-Dame de la Paix à Mâcon le 8 mars

Ma mission

– je participe au service diocésain des Artistes
– à la vie de la paroisse de Cluny Saint-Benoît (préparation aux baptêmes et mariages)

2018 – Décède le mardi 24 avril à l’âge de 74 ans

Il y a aussi à répondre à beaucoup d’appels de détresse adressés à l’association « Archets pour un espoir » créée en 1994 et composée essentiellement de musiciens professionnels de Mâcon, Chalon, Lyon, Roanne, Genève, Paris etc.

Ils jouent bénévolement pour les plus démunis (aide alimentaire, soins médicaux, puits etc.) au Cameroun, Togo, Burkina-Faso, Congo (RDC), Niger, Madagascar, en Inde (parrainage), en Roumanie et en France (aide à des personnes en grande précarité). Plus de 200 concerts ont été donnés dans de nombreuses régions et à Paris (UNESCO, école du Louvre).

Nous recevons un très grand nombre de témoignages montrant à quel point la musique touche et console. La confiance et la générosité du public sont très impressionnantes.
Cela confirme ce que dit le concile Vatican II aux artistes : « Ce monde dans lequel nous vivons a besoin de beauté pour ne pas s’effondrer dans la désespérance. »

Gérard Montmayer décède à 74 ans le 24 avril 2018

Gérard Montmayer, diacre permanent du diocèse d’Autun, est décédé mardi 24 avril 2018. Ses funérailles se sont déroulées le samedi 28 avril en la cathédrale Saint-Vincent de Mâcon. De nombreux ministres ordonnés, des musiciens et mélomanes et ses nombreux amis ont entouré les membres de sa famille pour son dernier A-Dieu, célébration présidée par Monseigneur Rivière.
Né en 1944 à Moûtiers en Savoie, Gérard avait suivi des études musicales au Conservatoire de Dijon puis au Conservatoire national supérieur de Musique de Paris. De 1967 à 1971, il est membre du Quatuor Bernède, puis intègre le de l’Orchestre Philharmonique de Radio-France. Il donne parallèlement de nombreux autres concerts en France et à l’étranger. De 1980 à 2005, il sera professeur de violon au Conservatoire de Mâcon.
C’est en 1966 qu’il rencontre à l’aumônerie du Conservatoire de Paris sa future épouse Marie-Jo, alors étudiante à la Schola Cantorum. Leur fils François naît le jour de Noël 1967. La famille s’agrandira ensuite avec l’arrivée de Jean-Luc depuis Bombay, et de Michaël et Miryam depuis Pondichery. Elisabeth et Joseph, originaires de Pondichéry et Phone, du Laos passeront quelques années avec la famille. En 1987, Gérard est ordonné diacre en l’église Notre-Dame de la Paix à Mâcon, pour un service auprès des artistes et, tout spécialement, des musiciens.

La beauté de la musique au service d’une solidarité inédite

Sa mission en tant que diacre fut de participer au service diocésain des Artistes, à la vie de la paroisse de Cluny Saint-Benoît, notamment pour la préparation aux baptêmes et des mariages. Il avait témoigné, dans le livre du diocèse réalisé par le père Arnoult, « qu’il répondait » à beaucoup d’appels de détresse adressés à l’association « Archets pour un espoir ». Créée en 1994, cette association a en effet pour but de venir en aide, principalement par des prestations musicales bénévoles, à toute personne vivant une situation de détresse ou de difficulté importante.

Elle est composée de musiciens professionnels de la région ou de Suisse, ainsi que de quelques amateurs de haut niveau. « Nous recevons un très grand nombre de témoignages montrant à quel point la musique touche et console » poursuivait Gérard. « La confiance et la générosité du public sont très impressionnantes ». Pour lui, cela confirme ce que dit le concile Vatican II aux artistes : « Ce monde dans lequel nous vivons a besoin de beauté pour ne pas s’effondrer dans la désespérance. »

 

La couverture d’un disque enregistré par Gérard Montmayeur

 

 

 

 

 

 

 

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