CORNET Louis

Prêtre

1923 : Il est né le 31 octobre à Nuits-Saint-Georges

Etudes secondaire au Petit Séminaire de Rimont
Puis au Grand Séminaire, interrompues par le STO

1948 : Ordonné prêtre le 18 décembre

1949 : Vicaire à Gueugnon

1951 : Vicaire à Louhans, aumônier de lycée et directeur de «L’Etoile Louhannaise»

1954 : Directeur spirituel au Petit Séminaire de Rimont, 1962_ Il assume la direction de l’enseignement religieux et le suivi des vocations sacerdotales et religieuses

1964-1967 : Supérieur du Grand Séminaire jusqu’à sa fermeture

1968 : Supérieur ecclésiastique de l’institution Saint-Lazare d’Autun

1970 : Curé de la basilique de Paray-le-Monial et responsable de la coordination pastorale pour l’ensemble du secteur parodien

1973 : Délégué du Conseil presbytéral à l’Assemblée régionale évêques-prêtres et, à ce titre,

1977 : Il représente les conseils presbytéraux de la région apostolique Centre-Est à l’assemblée plénière à Lourdes

1978 : Il est nommé le 2 mars, évêque du Puy par le Pape Paul VI

1987 : Jean-Paul II le transfère au diocèse de Meaux

1998 : Se retire à Lyon en octobre chez les Sœurs du Saint-Sacrement, puis à la maison de retraite du Puy

2006 : Décède le 11 septembre dans la 58e année de son sacerdoce et la 28e année de son épiscopat

Né en Côte-d’Or, à Nuits-Saint-Georges le 31 octobre 1923, Louis Cornet a fait ses études primaires chez les frères de Chagny et suivi ses études secondaires au Petit Séminaire de Rimont (1936-1942). Son séjour au Grand Séminaire a été coupé par le Service du travail obligatoire et le Service militaire. Ordonné prêtre en l’église Notre-Dame d’Autun, pour les Quatre Temps d’hiver, le 18 décembre 1948, par Monseigneur Lebrun, il commençait son ministère en étant vicaire à Gueugnon (1949-1951) avant d’être nommé vicaire à Louhans, aumônier de lycée et directeur de « l’Etoile Louhannaise », une véritable et vénérable institution. En 1954, il devient directeur spirituel au Petit Séminaire de Rimont, charge qu’il exercera jusqu’en 1962 où il assume la direction de l’enseignement religieux et le suivi des vocations sacerdotales et religieuses.

Sa devise aurait pu être « Non recuso laborem ». Le 1er décembre 1964, il est supérieur du Grand Séminaire jusqu’à sa fermeture en 1967, sans abdiquer les responsabilités antérieures, avec le suivi de la formation permanente des prêtres. Au cours de l’année scolaire 1968-1969, il assure en même temps, de manière temporaire, les fonctions de supérieur ecclésiastique de l’institution Saint-Lazare d’Autun.

Il aura également beaucoup travaillé à la réflexion sur le diaconat permanent tant au niveau diocésain que régional et national puisqu’il est, dès sa fondation, membre du Comité National du Diaconat en France. Il anime des journées de vocations, accompagne la pastorale des jeunes en recherche de vocation, participe aux premiers pas du Conseil presbytéral crée par Mgr le Bourgeois, prêche quantité de retraites spirituelles pour prêtres et religieuses…

Le 8 mai 1970, il devient curé de la basilique de Paray-le-Monial et responsable de la coordination pastorale pour l’ensemble du secteur parodien. En 1973, il est délégué du Conseil presbytéral à l’Assemblée régionale évêques-prêtres et, à ce titre, il représentera les conseils presbytéraux de la Région apostolique Centre-Est à l’Assemblée plénière de l’Episcopat à Lourdes en 1977.

Le pape Paul VI le nomme évêque du Puy le 2 mars 1978 et c’est dans sa cathédrale qu’il est consacré par le Père le Bourgeois, le Père Louis Boffet, évêque de Montpellier et originaire du diocèse d’Autun, et Mgr Dozolme, jusque-là évêque du Puy.

En 1987 le pape Jean-Paul II le transfère au diocèse de Meaux où il demeure jusqu’à l’âge de renoncer à sa charge, en octobre 1998.

Il se retire alors à Lyon, chez les Sœurs de St Joseph de Cluny, jusqu’au jour où la maladie le conduit à la maison de retraite du Puy.

A relire, même à grands traits, les chantiers pastoraux couverts par le Père Cornet, avec son sourire et ses grandes enjambées, on ne peut que redire le cantique de Siméon : « Tu peux laisser s’en aller ton serviteur en paix, selon ta parole ».

Eglise d’Autun – Père Pierre Calimé

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