TURLIER Marcel

Prêtre

1917 : Né le 29 septembre aux Guerreaux

1942 : Ordonné prêtre le 7 février

1943 : Vicaire à Saint-Vincent de Chalon-sur-Saône

1945 : Curé de Saint-Sernin-du-Plain et vicaire économe de Mazenay

1953 : Curé archiprêtre de Mont-Saint-Vincent et vicaire économe de Gourdon

1970 : Démissionne  pour raison de santé et  rejoint l’équipe de Blanzy

1983 : Reçoit la charge de Saint-Bérain-sur-Dheune

1995 : En juin, se retire du ministère

1995 : Décède  le 4 septembre à Lyon

Avec lui, c’est un peu de notre mémoire qui s’en va.

Oui, c’est un peu de nous, c’est un peu de nous dans la vie, c’est un peu de nous dans la souffrance. Combien de fois l’avez-vous vu partir à l’hôpital ? Combien de fois êtes-vous allés le voir ? Et combien il vous a rendu la pareille ! Avec sa présence, parfois un peu bourrue, avec ses gestes bougons, dans sa gentillesse, mais aussi dans sa volonté propre.

J’étais depuis douze ans, comme il disait, son « patron ». Il prétendait obéir, et faisait ce qu’il voulait. C’était Marcel !

Nous n’avons pas le droit de faire semblant d’être tristes. Nous avons le droit de penser que son absence nous pèsera, mais que, comme un serviteur, il est allé au bout, et qu’au jour où il se croyait devenu inutile il a voulu enfin devenir l’ami. « Je ne vous appelle plus serviteurs, je vous appelle amis ». Et il l’a rejoint comme il pouvait… peut être un peu volontairement.

Alors, plutôt que de continuer à vous parler de lui… je voudrais vous parler de Celui qu’il a écouté, imité et rejoint. Car le Père Marcel Turlier était un passionné de Dieu qu’il n’avait pourtant jamais vu. Au point de lui consacrer toute sa vie, au point de devenir tout entier service et rien d’autre. Parce qu’il avait un jour jeté son regard sur les hommes.

Il avait rêvé, comme un homme, que les pauvres soient riches de cœur, d’ouverture ; que les petits réussissent ; que les doux, ceux qui ne possèdent rien, possèdent tout ; que les pleurs soient une rosée qui fasse germer la joie et l’avenir ; que ceux qui voient avec le cœur rencontrent enfin celui qu’ils ont cherché toute leur vie : Dieu ; que ceux qui ont du cœur ne perdent jamais ce cœur parce qu’on les aime ; que ceux dont la vie a été une éternelle bagarre avec eux-mêmes, les autres et Dieu, aient enfin une paix fabuleuse ; que ceux qui font la paix par leur propre vie, soient vraiment les enfants de Dieu et que leur pari sur l’avenir, ils le gagnent.

Et il a rencontré, dans le secret de son histoire, Celui qui seul est capable de transformer les rêves en réalité, Jésus-Christ. Il lui a donné sa Vie. Il a cru dur comme fer parce qu’il dit vrai, parce qu’il montre le chemin. Sans attendre, il s’est mis en condition pour partager autour de lui l’amour qu’il en avait reçu.

Marcel, de ta vie, de ta foi tranquille, de ton service, de ta souffrance, tu nous as dit Dieu et tu le rencontres…

Eglise d’Autun – Père Hubert Robert

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