MICHEL Fernand

Prêtre

1934 : Né le 4 décembre

1963 : Ordonné prêtre le 24 juin

1963 : En août, vicaire à Saint-Germain-du-Bois

1965 : Vicaire à la Basilique de Paray-le-Monial en février

1970 : Aumônier diocésain en août (CMR – ACGH – ACGF – CCFD, etc.)

1985 : Curé de Gibles en août

1986 : Curé de Gueugnon en décembre

1989 : Vicaire épiscopal à Chalon-sur-Saône en août

2001 : En août, curé des Monts-du-Charolais (Saint-Bonnet-de-Joux)

2010 : En août, prêtre auxiliaire au Sacré-Cœur-en-Val-d’Or (Vitry-en-Charollais)

2019 : Entre dans la période de la retraite. Il réside au presbytère de Vitry-en-Charolais

2022 : Décède le mercredi 30 novembre

Prêtre, j’ai toujours essayé d’aimer ceux à qui – et/ou avec qui – j’ai été envoyé, et de voir en eux des personnes que Dieu aime.

C’est la conviction qui me fait « marcher ».

Mais, dans le monde et dans l’Église d’aujourd’hui, il me semble que ce n’est pas cette conviction qui est le moteur qui guide les comportements.

Un témoin qui a éclairé ma spiritualité est Pierre Ganne.

Des paroles qui me font vivre : « Dieu est Amour. » « Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. »

Ce qui est important pour un prêtre diocésain, c’est d’être au service de ceux à qui il est envoyé.

Notre Église – universelle et diocésaine – m’apparaît être beaucoup trop comme une « institution » qui s’efforce de marcher sans remettre en cause son organisation.

Elle me semble se préoccuper davantage d’elle-même que des hommes tels qu’ils sont, et de Jésus Christ à leur révéler.

Et pourtant elle est comme ce vase d’argile qui porte un trésor.

Ministère particulier : Aumônier diocésain dans les années 1970

La Direction des Œuvres

Lorsque j’ai été nommé aumônier diocésain, j’ai rejoint l’équipe de prêtres que l’on appelait la Direction des Œuvres. Nous logions à Autun, 19, rue de l’Arquebuse et nous avions nos bureaux à l’évêché. Le père Pierre Bouthière, délégué épiscopal pour l’Apostolat des laïcs, était responsable de notre équipe que Mgr Pierre Deshaires, vicaire général, accompagnait.

Les autres membres de l’équipe étaient Pierre Calimé, Daniel Charpiot, Albert Desserprit, Charles Lorton, Mayeul Morin de Finfe et Hubert Robert ; René Popelin qui était aumônier du Lycée habitait aussi avec nous rue de l’Arquebuse. Nous formions une équipe de prêtres qui n’avaient pas de charges paroissiales : nous étions « détachés » au service de différents mouvements et services d’Église.

Aumônier d’Action catholique

Bien avant les années du Concile, les principaux mouvements d’Action catholique étaient présents dans le diocèse sous l’impulsion de l’évêque, de prêtres et surtout de nombreuses personnes laïques. Lorsque j’ai été nommé aumônier des mouvements CMR (Chrétiens dans le Monde Rural), ACGH (Action catholique générale des hommes), et Partage et Rencontre, en 1970, et plus tard de l’ACGF (Action catholique générale féminine) et du CCFD (Comité catholique contre la faim et pour le développement), plusieurs de ces mouvements avaient déjà une longue histoire et prenaient une part importante à l’animation de la vie ecclésiale. Dans la plupart des paroisses il y avait eu depuis le début du XXe siècle la Ligue féminine d’action catholique (devenue ensuite ACGF), et entre les deux guerres la Fédération nationale des hommes catholiques (devenue ensuite ACGH) : ces mouvements rassemblaient dans le diocèse des milliers de personnes.

Le Père Bouthière aimait rappeler que Mgr Lebrun, après un rassemblement des « Ligueuses », qui étaient plus de 45 000 dans le diocèse, lui avait donné la consigne que le mouvement atteigne et dépasse les 50 000 membres… ce qui n’a pas été réalisé.

Les mouvements du monde rural

À côté de l’Action catholique générale se sont développés, à la suite de la JOC (Jeunesse ouvrière chrétienne) fondée en 1929 en Belgique par l’Abbé Cardjin, les mouvements d’Action catholique spécialisée. Ce furent les nombreux mouvements de jeunesse : agricole, indépendante, étudiante (JAC/F, JIC/F, JEC/F) et les mouvements d’adultes : ACO en monde ouvrier, ACI dans les milieux indépendants, MFR (Mouvement familial rural) qui deviendra CMR.

Quand j’ai été nommé aumônier du CMR, je prenais la suite d’illustres prédécesseurs : les Pères Adrien Bernard, Jean Hermil, Louis Boffet, Marcel Collaudin. Le mouvement, à ce moment-là, était très largement pourvu de jeunes adultes qui avaient « milité » quelques années auparavant à la JAC. En Saône-et-Loire il y avait 53 équipes CMR de 12 à 20 personnes. Plus de 40 prêtres – curés de paroisses – assuraient l’aumônerie de ces équipes.

Le mouvement était très structuré sur le plan géographique (secteurs, zones…) et sur le plan sociologique avec ses quatre « branches » : agricole, ouvrière, CCA (Chrétiens dans le commerce et l’artisanat) et TSA (Techniciens, services animation).

Chaque année des journée de formation étaient organisée pour les responsables d’équipes et tous les ans une session de trois jours réunissait à Autun les aumôniers des quatre départements bourguignons.

Rétrospectivement cette organisation nous paraît impressionnante. Elle visait essentiellement à ce que dans chaque équipe on fasse bien une « démarche de réflexion chrétienne » (DRC), ce que l’on appelle « révision de vie » dans d’autres mouvements d’action catholique. Il s’agissait, en équipe CMR, selon l’expression que l’on employait alors, de « reconnaître, vivre, célébrer, révéler Jésus Christ ».

Le CMR, l’ACE (Action catholique des enfants), le MRJC (Mouvement rural de la jeunesse chrétienne), l’ACGF en rural et l’équipe rurale de l’UREP (Union des religieuses en pastorale) se retrouvaient régulièrement pour partager leurs réflexions en ACR (Action catholique rurale). Laquelle ACR était présente au Conseil de l’évêque par le Père Charpiot qui était aumônier du MRJC.

1962 – 2012

Le monde en général, le monde rural particulièrement ont évolué considérablement. L’Église tout autant. Le nombre des équipes d’action catholique a diminué ainsi que le nombre des prêtres pouvant les accompagner…

Cependant « l’intuition » de l’action catholique est toujours portée par les mouvements et partagée par de nombreux chrétiens qui essaient de « reconnaître, vivre, célébrer, révéler Jésus Christ » dans leur vie.

Fernand Michel

Décès du Père Fernand Michel

Le Père Fernand Michel est décédé le mercredi 30 novembre 2022 dans sa 88e année et 60 ans de sacerdoce. Les obsèques ont eu lieu en l’église du Sacré-Cœur à Bourbon-Lancy le samedi 3 décembre 2022 et son inhumation au cimetière de Maltat. Toute sa famille ainsi que des représentants de l’église étaient présents pour accompagner le défunt à sa dernière demeure.

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