MERCIER Jean

Prêtre

1921 : Né le 9 juillet à Mesvres

1925 : Famille venue au Creusot

Issu de familles nombreuses

Treize cousins germains et beaucoup de copains

Ecole publique du Sud

1936 : A 11 ans concours d’entrée aux école spéciales Schneider

1940 : En 1re supérieure au lieu d’être orienté vers les Arts et Métiers, devient dessinateur industriel

1936-1939 : Au bureau de dessin de l’usine

1938 : Commence à penser à être prêtre

1941-1942 : Surveillant à la maîtrise de la Cathédrale

1942-1943 : 1re année de grand séminaire

1945 : 2e année de grand séminaire

1949 : Ordonné prêtre au Creusot St-Eugène le 27 mars (dimanche de la Passion)

1949-1951 : Vicaire de Saint-Pierre de Mâcon

1951-1956 : Vicaire de Bellevue à Montceau-les-Mines. Curé de Crêches-sur-Saône, Genouilly, Mont-Saint-Vincent, Gergy

1984 : Retraité à Cormatin à La Bergerie puis Chazelle

2014 : Décède le 23 février

Toute sa jeunesse au Creusot est marquée par le scoutisme, alors florissant et par les camps et colos animées par Joseph Robert qui entre au Saulchoir pour devenir dominicain.

La plupart des responsables de l’époque sont marqués par « le Sillon ».

Jean devient assistant chef de troupe.

Guerre 39-40. Débâcle. Joseph Robert est prisonnier.

Jean prend contact avec son curé de St-Henri (P. Gal-land) et le vicaire chargé des Scouts (Laheurte) pour leur dire son désir d’être prêtre; puis il rencontre Mgr Lebrun qui l’envoie faire du « latin à haute dose » chez le P. Lambert, curé de la Comelle en fevrier 1941.

1941-42 : surveillant à la maîtrise de la cathédrale (Henri Granger, Jean Monneret, François Foncelle, Marcel Duvernay) parmi les élèves : Paul Bernardin, Louis Busseuil, François Rizet.

1942-43 : première année de grand séminaire.

17 juin, deuxième bombardement du Creusot (300 morts). Juillet, suppression du sursis étudiant ; recrutement et départs pour le STO avec Devillard, Robert Maubon, C. Collaudin,  Rhéty.

Juillet 1943 : Dijon, Strasbourg, Sarre, Verklingen : grosse entreprise de métallurgie (Röchling).

Jean est à l’usinage, sur une fraiseuse. Il est correspondant de l’aumônerie des travailleurs français et participe à un groupe d’amitié et de prière.

A l’usine commencent des conflits et ennuis avec le chef de « Betrieb »: refus du travail du dimanche, outils cassés, menaces.

S’échappe avec un copain (Julien) en direction de la Lorraine ; mais se fait reprendre, le 4 janvier 1944 .

Douze jours de prison à Sarrebourg puis Sarrebrück, camp disciplinaire de Neuen Bremm.

Conditions d’extrême dureté. Pour y échapper, se blesse volontairement en laissant tomber sur le pied gauche une plaque de mâchefer.

La Gestapo l’envoie au camp de Frankenstahl dans le Palatinat. Vie solitaire au milieu d’Allemands et de Russes. S’y fait un ami allemand, Arthur. Reste neuf mois. Libération en juin 1945 par les Américains.

Sept.1945, entre au grand séminaire en 2e année.

Ordonné prêtre au Creusot St-Eugène, le 27 mars 1949 (dimanche de la Passion). Vicaire St-Pierre de Mâcon (P. Falconnet) 1949-51. Œuvre de la jeunesse 1951-56 ; Bellevue à Montceau-les-Mines.

Curé de Crêches-sur-Saône, Genouilly, Mont-St-Vincent, Gergy.

Retraité à Cormatin en 1984. La Bergerie puis Chazelle)

Les aventures de Jean Mercier en Allemagne sont contées dans le livre: « Le pire c’est que c’était vrai » (JPM éditions, avril 2005 ; collection Devoir de Mémoire) qui parle des déportés de Cluny page 249-255.

« Libération par les américains » : d’après ce livre, c’est le jour du Vendredi Saint, avril 1945, qu’a eu lieu cette libération.

Interview de Jean Mercier par Jean Desgouttes en Juillet 2012. Maison de retraite de Salornay où ils sont tous les deux

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