26 juin 1966, l’appel du Père Le Bourgeois m’extrait du « GS » d’Autun, pour faire de moi un prêtre, membre d’un presbyterium qui se tonifie, au sortir du Concile Vatican II, et autour d’un évêque tout neuf et dont l’arrivée parmi nous nous honore !

On « bénéficie » alors d’une année de stage que j’entreprends à St-Vincent de Chalon-sur-Saône, dans une équipe pas banale : le père Brugneau, Guy Pequi-gnot et Jean-Jacques Aumeunier… dont la cohésion se construit autour de la cuisine de Madame Mourey ;

Dès le 1er mai 1967, je dois quitter Chalon pour Chagny, où le « petit » père Philibert appelle au secours, à cause du départ subit de son vicaire, Bernard Authelain, contraint par sa santé.

Cinq années de lancement, dans une relation excellente et formatrice entre curé et vicaire. J’assume petit à petit l’aumônerie du CES, et travaille avec les jeunes frères maristes de l’école Sainte-Marie. Des liens datant de cette époque sont encore vivants, avec d’anciens collégiens ! Dans le même temps, je découvre la « côte viticole », grâce aux familles concernées par l’aumônerie.

En 1971, je suis appelé à servir l’aumônerie scolaire d’Autun, succédant à René Popelin. Je retrouve là Jean-Pierre Riffaut. Belles années : lien avec les paroisses, aumônerie « pénétrante » au lycée Bonaparte, approches plus complexes avec les directions des collèges, progressive découverte et collaboration avec les catéchistes du « St-Sac » et de « St-Laz ».

A « l’Arquebuse », nous vivons une aumônerie pas-sionnante, accueillante, animée par une petite équipe d’adultes qui s’essaient à vivre et accueillir ensemble les jeunes, leurs parents, les fraternités « Vie nouvelle » naissantes, dynamiques et exigeantes. Neuf années très riches, accompagnées par le père Le Bourgeois qui sait nous dire son estime ! Que d’amitiés fidèles nous font vivre encore depuis ces années.

En 1980, je débarque à Notre-Dame de Montceau-les-Mines, succédant, dans l’équipe pastorale, à Guy Desroches. Petit à petit, Jean Noël me laisse « les rênes » de la paroisse. Neuf belles années aussi, parmi une population très chaleureuse et active. Bien des chrétiens militent en mouvements (ACE, JOC, JIC, ACO, ACI, SDF puis SUF) Quelle vie ! Quelle tolérance dans toutes les différentes orientations de l’Eglise !

En 1989, curé de St-Vincent à Chalon-sur-Saône. D’autres que moi laisseront transparaître, je pense, les évènements de cette période, instauration des nouvelles paroisses, repas quotidiens des prêtres pris en commun à la cure St-Vincent, veillée pascale commune à toute l’agglomération chalonnaise, « passage » d’une communauté des frères de St-Jean au « 59 ». Heurs et malheurs vécus ensemble, avec des EAP qui se lancent courageusement.

En 1996, je suis appelé à succéder à nouveau à René Popelin qui vient de mourir, à St-Henri du Creusot. Travail passionnant avec des équipes de prêtres et de laïcs toniques. Naissance de la paroisse de l’Epiphanie construction de la salle du même nom !

En 1999, je rejoins le Mâconnais, pour y recevoir la charge d’une « nouvelle paroisse » faite de neuf villages de la paroisse de Lugny, et de cinq de l’ancienne paroisse de Fuissé, la paroisse St-Vincent en Val La-martinien. Région du département que je croyais connaître, de par mes origines mais que je découvre avec joie.

En 2006 : je rejoins le Chalonnais, paroisse du Bon Samaritain, puis paroisse du bienheureux Jean XXIII, jusqu’en 2009. Depuis, j’habite à St-Martin-Belle-Roche, donnant la main aux alentours (Mâcon et sud-mâconnais) et essaie d’être disponible pour les liturgies du Carmel St-Joseph.