DORIER Joseph

Prêtre

1914 : Naissance le 5 février

1939 : Ordonné prêtre

1941 : Vicaire à Saint-Vincent de Chalon

1943 : Devient en plus, aumônier du collège de jeunes filles de Chalon

1945 : Après une maladie et une longue convalescence, curé de Saint-Aubin-en-Charollais

1948 : Curé de Crèches-sur-Saône

1952 : Curé-archiprêtre de Tramayes

1960 : Curé de Romanèche-Thorins

1961 : Archiprêtre du canton de La Chapelle-de-Guinchay

1985 : Démissionne pour raison de santé

1989 : Décède le 3 mars à Paray-le-Monial

Joseph, avec son sourire attirant et une délicatesse tantôt fraternelle, tantôt plus exigeante. Joseph a surtout exercé son ministère de prêtre dans le Mâconnais (après Chalon et Saint-Aubin-en-Charollais), à Crèches, puis à Tramayes (Germolles-sur-Grosne, Saint-Pierre-le-Vieux) enfin à Romanèche-Thorins depuis 1960 (La Chapelle-de-Guinchay, Saint-Symphorien, Saint-Romain).

Dans ces paroisses, Joseph s’est mis au service de tous, croyants ou incroyants, les plus proches et les plus lointains. Il savait accueillir, écouter, conseiller, vivre avec tous et avec chacun un certain degré d’amitié. C’était une de ses façons à lui de se donner avec son cœur de prêtre.

Vie donnée, mais aussi vie marquée par l’épreuve : son père mort à la Grande Guerre, lui-même prisonnier en 39-40. Il connaîtra un temps d’arrêt à Mardor.

Puis en 1985 ce sera la « grande épreuve ». Il faut tout quitter et il se réfugie, après sa convalescence, à la Maison Saint-Antoine.

Là, il n’oublie pas « son Mâconnais » comme il disait. Non pas les vignobles et leur récoltes (qu’il savait goûter cependant). Mais « son Mâconnais » c’était « ses gens » : vignerons, ouvriers, artisans, commerçants, parents, jeunes, adultes, personnes âgées. Il les portait tous dans sa pensée et son cœur… lorsqu’il vivait à la Maison Saint-Antoine la dure et longue épreuve de la maladie et surtout de la souffrance morale : celle de savoir qu’il n’était « plus bon à rien » comme il disait et qu’il était loin de ses amis, loin de sa famille.

Mais ces croix – surtout ces derniers mois – il les a portées dans la sérénité, appelant la venue du Seigneur.

Joseph s’est endormi dans le Seigneur, le vendredi 3 mars, au soir : que toutes ces croix soient comme un laissez-passer vers la vraie vie.

Eglise d’Autun – Père François Rizet

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