En 2012

L’enseignement catholique comporte quatre lycées d’enseignement général et professionnel technique :
– Autun : Saint-Lazare-Saint-Sacrement
– Chalon-sur-Saône : Le Devoir – La Colombière
Ancien élève et surveillant à La Colombière entre 1962 et 1975, Dominique Charvet raconte ses anecdotes
en cliquant sur le lien suivant : Charvet Colombière de 1962 à 1975
– Mâcon : Ozanam
– Paray-le-Monial : Jeanne-d’Arc-Sacré-Cœurphoto1

Trois lycées professionnels agricoles :
Châteaurenaud – Saint-Martin – Vérosvres

Douze collèges :
– Autun, Saint-Sacrement
– Chagny, Sainte-Marie
– Chalon, Le Devoir
– Chalon, Saint-Dominique
– Charolles, Sainte-Marguerite-Marie
– Chauffailles, collège privé
– Givry, Notre-Dame-de-Varanges
– La Clayette, Sainte-Marie
– Lugny, La Source.
– Macon, Notre-Dame.
– Montceau et Moncenis, collège Saint-Gilbert.
– Paray-le-Monial, Jeanne-d’Arc

Vingt-sept écoles primaires et maternelles :photo2
Autun, Sainte-Marie, Saint-Sacrement-La Maîtrise
Buxy, Sainte-Marthe
Chagny, Sainte-Marie
Chalon-sur-Saône, La Colombière, Le Devoir, Saint-Dominique, Saint-Pierre
Charolles, Sainte-Marguerite-Marie
Chauffailles, école privée
Cluny, Sacré-Cœur
Coublanc, Sainte-Thérèse
Cuisery, Sainte-Marie
Gibles, école privée
Givry, Notre-Dame-de-Varanges
Gueugnon, école Sainte-Cécile
Joncy, école du Sacré-Cœur
La Clayette, Sainte-Marie
Louhans, Notre-Dame (Stella)
Lugny, école privée de la Source
Mâcon, école Jeanne-d’Arc, école Notre-Dame
Marcigny, école Saint-Véraise
Montceau-les-Mines, école des Oiseaux
Paray-le-Monial, Jeanne-d’Arc
Pierre-de-Bresse, école privée Lorrieux
St-Christophe-en-Brionnais, Le Montsac
Tournus, Saint-Valérien

Cette restructuration a été rendue nécessaire en raison de l’évolution démographique, par le Rectorat de Dijon et l’Inspection Académique de Mâcon.
Cet ensemble scolarise environ 10.000 élèves.

1962

Cette date est importante car elle a permis la survie de l’enseignement privé.
La loi Debré, en établissant des contrats d’associations et des contrats simples avec l’Etat, a été une reconnaissance officielle de l’enseignement catholique, mais surtout, a permis de surmonter l’asphyxie financière. Depuis cette date, les salaires des enseignants sont pris en charge par l’Etat. Les frais de fonctionnement (Personnel de service et entretien des bâtiments) demeurent à la charge des Organismes de Gestion : OGEC.

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1960-1980

Durant cette période, la direction diocésaine avait son siège à l’évêché d’Autun. Elle était assurée par le père Lambey, associé à Monsieur Lamalle, pour le primaire. Une cotisation modeste auprès des établissements permettait le fonctionnement du service diocésain. Par contre, les établissements et particulièrement les écoles ne pouvaient survivre que par une contribution des familles et dans de nombreux cas une participation paroissiale (kermesse – fêtes). Il en résultait un lien étroit avec les paroisses, surtout pour les écoles primaires et les prêtres avaient à cœur de faire vivre leurs écoles. Les lycées, par contre, bénéficiaient d’un corps professoral constitué en grande partie par des prêtres. Ainsi, dans les années 1960-70, il y avait dans le diocèse d’Autun, environ soixante-dix prêtres-enseignants (en comptant les séminaires de Rimont et Semur).

En raison des liens avec les paroisses, la catéchèse et la vie chrétienne étaient en partie assurées par le clergé local.
Le corps professoral, avant 1962, vivait modestement et l’engagement dans l’enseignement privé relevait d’une sorte de vocation.
On peut dire que, à partir de 1962, il y a eu des motivations différentes.
Par contre, la loi Debré, à partir de 1962, a apporté un ballon d’oxygène indispensable pour la survie des établissements.

Le Père Lambey et Monsieur Lamalle ont veillé à l’éducation chrétienne, essentiellement dans le primaire en lien avec Françoise Guyot et Suzy Renard qui ont assuré en même temps la formation pédagogique des enseignantes. Le secondaire était doté également d’un animateur pédagogique en lien avec le diocèse de Dijon. Dans chaque établissement, les responsables avaient mis en place une équipe d’animation spirituelle formée d’enseignants et de parents d’élèves. Sur ce plan, le rôle des APEL (Association des Parents de l’Enseignement Libre) a été primordial. Cette structure a permis de maintenir une proposition de vie chrétienne.

photo4A partir de l’an 2000 environ, le diocèse a pris en compte cette préoccupation. Le père René Berthier en a été chargé plusieurs années, lors de son insertion dans le Mâconnais.
A partir des années 1980, la direction diocésaine a été confiée successivement au Père M. Bosser, à Monsieur Grandgirard, à Monsieur Ducarouge et actuellement à Monsieur Richard. Une mention particulière doit être décernée à André Chevaux, qui a pris une retraite anticipée de l’enseignement pour se mettre au service de l’Eglise dans le ministère du Diaconat. A cette date, il a mis en place une Association des Retraités de l’Enseignement Catholique (AREC) qui permet des retrouvailles régulières, fort sympathiques.

P.S : Parallèlement à l’enseignement catholique, a existé dans le diocèse un enseignement privé, en principe non confessionnel. Le collège de la Rochette, près de Saint-Gengoux relevait de cette structure. Dans les années 1960, le père Georges Maurice assurait l’aumônerie et des matches de foot ont été organisés avec les séminaristes de Rimont. Ce collège de la Rochette est devenu ensuite le collège Saint-Benoît puis tout a disparu.

Père Michel Bosser